Samedi 20 avril 2024
Un bicentenaire fêté comme il faut
Concertos au parfum mozartien pour célébrer l'un des cousins Romberg
Romberg - Violin Concertos
Nés la même année mais pas au même endroit, les cousins Andreas (1767-1821) et Bernhard (1767-1841) Romberg, l’un violoniste et l’autre violoncelliste, mènent le début de leurs carrières ensemble : à Bonn puis à partir de 1794 à Hambourg. Ils se produisent en Italie, et sur le chemin du retour vers Hambourg font à la fin de 1796 étape à Vienne, où ils sont reçus par Haydn et donnent le 29 décembre un concert avec Beethoven, de trois ans leur cadet et qu’ils ont connu à Bonn. En 1801, ils tentent en vain de s’établir à Paris. En 1815, Andreas succède à Spohr comme maître de chapelle à Gotha. Son œuvre la plus célèbre est de son temps la cantate Le Chant de la Cloche d’après Schiller (1809). Il compose de 1784 à 1812 vingt concertos pour violon dont quatre seulement sont publiés de son vivant. Ceux en ut n°4 (1788) et en la n°9 (1795) respirent un parfum en surface mozartien, fondamentalement déjà celui du répertoire destiné à partir du début du XIXème au « grand » public. Ce qui se confirme avec le Concerto en sol mineur n°12 (1800), qui a comme finale une polonaise. A la partition est jointe une cadence accompagnée par les vents dont des clarinettes, absentes du concerto lui-même. Ces trois concertos n’ont rien d’inoubliable mais retiennent l’attention grâce à l’interprétation de Chouchane Siranossian, déjà remarquée dans Tartini (voir ici). Celui en la se distingue en tant que tel, le bicentenaire de la disparition d’Andreas est célébré comme il faut.
Marc Vignal
Andreas Romberg : Concertos pour violon n°4, 12 et 9
Chouchane Siranossian (violon)
Capriccio Barochorchester
1 CD Alpha-Classics Alpha 452 (Outhere)
1 h 17 min
mis en ligne le samedi 25 septembre 2021
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De A comme Albéniz à Z comme Zimerman,
deux ou trois choses et quelques CD pour connaître.
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